Saga d'Argem
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Sha
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A Château-Tordu Empty A Château-Tordu

Dim 15 Avr - 15:02
Cyt a accepté le marché.
Elle ne sait pas vraiment si elle doit lui faire confiance, mais jusqu’à preuve du contraire, quelque chose en elle a changé. Elle l’a senti au moment même où il l’a appelé “Championne”. Quelque chose de profond, au creux de ses entrailles, a changé. Elle ne sait pas encore exactement quoi, mais ses yeux crépitent d’excitation.
Elle a hâte.

“Je ne pensais pas que Valice sortirait de son trou pour venir nous sauver” fait-elle remarquer à l’approche de Château-Tordu dont les ombres se dessinent de plus en plus proches, “la moindre des choses, c’est d’aller le remercier.”

L’air est sérieux, même si Asenath a toujours l’impression d’être distante avec les choses qui l’entourent. La mort d’Aki ne l’avait pas faite sourciller, et l’image même de Zeldsan non plus.

Sans Valice, elle aurait sans doute continué et serait morte à cause de cet orgueil qui l’avait poussé jusqu’à maintenant à ne jamais avoir peur.

“Nous ferons partir un messager de Château-Tordu jusqu’à Vallombreuse pour prendre des nouvelles auprès de Varian. Je ne sais pas si j’aurais l’occasion de faire de même quand nous serons plus loin, plus proche d’Allid.”

Elle n’attends pas de réponse, ni de la part de Cyssh ni d’Elias.

Lentement, la charrette tirée par Léo et l’Armure Enchantée pénètre finalement dans Château-Tordu.
A l’avant, Elias qui conduit, Asenath au milieu et Cyssh à gauche.
A l’arrière, le phénix qui les suit, becquetant au sol parfois un vers malchanceux ou un morceau de chair, résidus d’un macchabé.

Orryk
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Mer 18 Avr - 0:06
Elias acquiesça aux consignes de sa maîtresse sans dire un mot. Il faisait mine d'être concentré sur la conduite du chariot, mais à vrai dire sa tête fourmillait de pensées.
Sa principale anxiété était sa séparation future avec Asenath. Il n'était pas concevable qu'il l'accompagne sur les terres de Cytalid : l'énergie d'Allid qui, selon les dires de Cyssh, imprégnait la terre du continent sauvage, aurait tôt fait de le détruire.
De plus il était convaincu qu'une séparation ne pouvait être que bénéfique à sa maîtresse : il serait trop dangereux pour elle qu'elle dépende et ne s'attache trop à lui. Il n'était qu'un pion parmi tous ceux qu'elle devra à l'avenir utiliser voir sacrifier pour arriver à ses fins. Il était certes le premier, mais un pion quand même.
Mais malgré cette conviction, il restait préoccupé du pèlerinage futur de sa maîtresse durant lequel il ne pourra la protéger.Il était presque convaincu à présent qu'il pouvait faire confiance à Cyssh mais... Malgré ses talents de guerrière, suffira-t-elle à la protéger entièrement ?

Voyant que ces réflexions ne le menaient à rien et le rendait contre-productif, il abandonna et se mit plutôt à réfléchir aux choses qu'ils pourraient faire pour servir au mieux sa maîtresse pendant son absence. Totalement pris par cette nouvelle occupation, il ne vit pas le temps passer et fut presque surpris de voir la silhouette fantaisiste de Chateau-Tordu se profiler au loin.

Il sortit alors de son mutisme et dit :
"Nous arrivons. Souhaitez-vous vous reposer à l'auberge et vous préparer pour votre rencontre avec Valice, Dame Asenath ?"
Sha
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Mer 18 Avr - 9:47
« Nous arrivons. Souhaitez-vous vous reposer à l'auberge et vous préparer pour votre rencontre avec Valice, Dame Asenath ? »

Le regard couleur éclair de la jeune alfar se fixe sur son Macabre.
Elle hésite un moment, un court moment où elle honnit sa nature faiblarde. Elle se trouve pathétique à devoir dormir, à avoir besoin de repos. Contrairement à Elias sur qui ni le temps ni la fatigue n’a d’emprise, ou presque.

Finalement, elle jette un regard vers le Château, ce ramassis de construction tordu de pierres et de bois, étrange funambule au milieu de la ville basse.

« Nous avons fait un long voyage. Un bain ne serait pas de refus. »

Avec un large sourire qui laisse apparaître des dents plus fines et plus pointues que celles des êtres humains, Asenath continue :

« Et j’ai faim. »

Faim. C’est vrai qu’elle a faim. Elle ne sait plus exactement quand est-ce qu’elle a mangé, mais ça commence à remonter. Elle n’est pas demandeuse. Son corps léger et rachitique se dépense peu depuis qu’ils sont entrés dans l’Empire Souterrain.

Les journées sont longues et monotones sur la charrette.
Elle a hâte d’être proche de Cytallid, hâte d’être seule et à la fois, ça la laisse songeuse.
Que ferait-elle sans Elias ?
Sans doute comme d’habitude, ou peut-être pire encore. De nouveau le minois de la jeune alfar se fronce, et ses yeux électriques qui ressemblent à ceux d’un chat se fixent dans le vague, la laissant à ses réflexions.

Elle ne s’anime de nouveau que lorsque la charrette s’arrête devant une auberge plutôt luxueuse.
Quand elle descend, elle jette un regard à Elias :

« Regarde si tu peux mettre Minka dans une écurie convenable. »

Ce n’est pas la première fois qu’elle lui donne des ordres, mais dernièrement, son air est plus impérial quand elle le fait. Elle prend de l’assurance. Le fait d’être la Championne de Cyt et d’avoir reçu sa Bénédiction a creusé quelque chose en elle. Elle le sait, mais ne le sent pas toujours.

« Cyssh, tu peux faire ce que tu veux. Elias viendra te chercher quand on ira au Château. »

Après tout, elle n’avait pas besoin d’elle pour prendre un bain, manger et faire une sieste, pas vrai ?

Calmement, l’Alfar entre dans l’Auberge dit de la Ghoule Déséchée. Elle ne fait pas attention d’ailleurs à ces dernières qui mangent avec appétit et beaucoup de bruit sur le côté. Elle avance simplement, traînant derrière elle ses ailes repliées au plus près de sa robe vaporeuse.

Elle attend un instant qu’Elias arrive après s’être occupé de Minka, ce qui lui laisse le temps de jauger l’intérieur.
C’est modeste, un peu sale, mais la magie de non-vie n’a jamais été particulièrement propre.

Quand elle jette un regard au Tavernier qui la fixe, elle se demande si on lui ferait un prix maintenant qu’elle est Championne…
Orryk
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Sam 5 Mai - 15:36
Retranscription de la suite qui s'est déroulé sur le chan Discord.

Elias revient des écuries et rentre dans l'auberge pour rejoindre sa maîtresse à proximité du comptoir. Arrivé à côté d'elle, il dit :
- C'est fait Dame Asenath. J'ai également envoyé un messager au château pour prévenir Valice de notre présence et lui demander une audience.
Comptez-vous y aller dans votre tenue actuelle ou souhaitez vous que je vous trouve une robe d'apparat digne de ce nom pour faire honneur à notre hôte et ami ?


Asenath attendait calmement Elias et n'avait pas encore commandé. Avec un un léger sourire elle lui répond :
- Plutôt dans cette tenue. Je ne crois pas qu'il y ait de robe plus joliment facturée que celle offerte par Jehanne elle-même, même si c'est un humble artisan qui l'a rapiécée.

Elle jette un regard à l'homme qui se présente au comptoir, bien habillé d'une élégante chemise et qui tient entre ses mains squelettiques un petit papier. Il râle d'une voix grave, avec un son est très proche du guttural :
- C'est pour une chambre ?
- Deu... trois chambres et deux bons repas. L'alfar montre également Cyssh qui est derrière eux, et commande principalement des fruits séchés inconnus venus de Cytallid et un peu de viande. Puis elle part s'asseoir en attendant qu'on la serve autour d'une table en arrière, avec des sièges capitonnés d'un velours rouge
Elias accompagne l'alfar, et la devance légèrement pour tirer la chaise et l'inviter à s'asseoir d'une révérence.
Asenath s'assoit avec un léger mouvement de tête pour le remercier. Elle remarque de cette distance que l'hôtel - plus que la taverne - qu'elle a choisi est chic, sans doute tenue par un vampire.
Le mort-vivant laisse sa maîtresse s'installer, puis va faire de même avec Cyssh avec un sourire insolent.

Cyssh s'avance dans l'auberge et l'observe dans son silence habituel. Elle porte son arme tribale avec elle, comme toujours. Elle cachait son enthousiasme, son excitation même. Le royaume souterrain était la porte avant sa terre natale, et elle commençait à retrouver les produits typiques du continent, quelques uns venaient même de sa région.
Cela faisait un moment qu'elle avait quitté son désert au sud sur ordre de la shaman de son clan. Jusqu'à présent elle avait accomplie sa mission.
Elle pose à côté de la table sa grande lame, et laisse faire le manège d'Elias. Comme si ce genre de manières lui plaisait.
En s'asseyant, la pensée de son pays la quitta, elle semble soudain plus soucieuse. Elle pense à la suite de sa mission et ce qu'elle allait impliquer.

Asenath lève la tête quand un serveur lui apporte un grand plateau de fruits de Cytallid, séchés principalement. Elle en attrape un du bout des doigts pour le goûter avant de jeter un œil à Cyssh, et lui lancer :
- Quelque chose te chagrine, Cyssh ?
Tu n'as pas l'air d'être à la fête...

Cyssh attrape à son tour un fruit pour le porter à ses lèvres en marmonnant :
- Je pense à mes filles. Si l'ainée est aussi débrouillarde que moi, je devrais être grand-mère depuis le temps que je suis partie.
Elle croque, mastique le fruit, avant de déglutir et d'ajouter :
Je pense aussi à ce qui nous attend. La balance entre vie et mort est déséquilibrée. Autant en Arlys qu'en vous.
L'alfar l'écoute, semble réfléchir, puis a un sourire en disant :
- Déséquilibrée... Tu trouves ?, avant de croquer dans son fruit.
Cyssh reprend un fruit, le tournant entre les doigts, pensive :
- Ce n'est pas compliqué à deviner... vous êtes marquée par Cyt, vous avez beaucoup tué pendant cette guerre... beaucoup plus par rapport aux vies que vous avez sauvé... directement je veux dire.
Asenath hoche la tête.
- C'est vrai. La bénédiction d'Allid est la dernière chose qu'il me manque.
Elle attrape un nouveau fruit, sereine.
Nous avons déjà décidé avec Elias de se séparer. J'irais jusqu'au Kadai d'Allid.
Pendant ce temps Elias décide d'ignorer la troisième chaise et se place comme à son habitude sur la gauche d'Asenath, légèrement en retrait, écoutant attentivement l'échange. Puis profitant d'un bref silence entre les deux femmes, il intervient :
- Penses-tu Cyssh, parce qu'Asenath a tué, qu'Allid la rejette ?
Ne serait-ce pas paradoxale pour une entité dont le poison et donc la mort fait partie de son essence même ?
De ce que je sais Allid n'est pas la kahaine la plus bienveillante qui existe.

- Oui Allid n'est pas totalement bienveillante mais on ne peut pas servir la vie uniquement en tuant, Elias. Il faut prendre, et donner.
Une élue de la trinité qui ne fait que tuer, même pour sauver des vies, serait totalement hors propos. Et Allid ne lui accorderai pas sa bénédiction.

Asenath gobe un fruit, ne semblant nullement inquiétée, et se contente de rétorquer :
- Je chéris la vie.
- Mh... Dame Asenath a peu tué. Elle a certes fait perdre la tête à plus d'un, mais c'est uniquement dû à son charme redoutable, dit le mort-vivant, en terminant avec un grand sourire adressée à sa maîtresse.
Cette dernière a un sourire amusé à la remarque d'Elias.
- Il suffit de me demander pourquoi je fais tout ça pour comprendre.
Et un Kahaine ne devrait pas avoir besoin de demander, pour savoir.

- Le pèlerinage de ma maîtresse n'est pas encore finie. Je ne doute pas qu'Allid aura tôt fait de changer d'avis d'ici qu'elle parvienne à son temple, si ce n'est pas déjà le cas.
- Vous l'avez souligné juste avant, Allid n'est pas "bienveillante". Si vous ne suivez pas assez ses principes, elle risque de vous rejeter. Ce serait dommage de faire tout ça, pour échouer à avoir la bénédiction d'Allid.
Asenath gobe un nouveau fruit, avec un sourire fendu mais pincé.
- Je ne vais pas enfanter parce que c'est ce qui plaît à Allid.
Elle attrape cette fois-ci un bout de viande du bout des doigts.
- Non, pas nécessairement. Mais travailler comme sage-femme ou simplement comme guérisseuse.
- Le Jardin de Shan devrait m'accueillir plus favorablement.
- C'est possible. Les Solanales sont plus pragmatiques qu'Allid.
- Je sais aussi guérir.
- Je sais.
- Je maîtrise également les aspects de la métamorphose.
Asenath a un léger bâillement. Elle est fatiguée.
Je ne sais pas si je plairais à Allid.
- C'est une question de proportion. Cette guerre vous a amené à tuer ou rendre fou de nombreuses personnes.
- Cette guerre était nécessaire pour sauver toutes les vies que Zeldsan aurait prise.
Après un moment de silence, Elias intervient de nouveau :
- Alid aurait peut-être préféré que Bévône prenne le contrôle du continent et vienne jusqu'à elle la soumettre ?
- Si je n'avais rien fait - si nous n'avions rien fait - alors peut-être que la question ne se poserait même plus.
Allid ne serait plus, avant de mâchonner la viande.
Cyssh hausse les épaules
- Je ne suis pas Allid, j'essaie juste de vous aider à avoir sa bénédiction.
- Je sais. J'apprécie.
- Vous méritez cette distinction, mais je sais qu'Allid est capable de vous refuser pour... un détail.
- Si elle me la refuse, je ne pourrais rien faire contre elle.
Mais... je n'abandonnerais pas.

Elle repousse le plateau vers Cyssh :
Tu peux finir, je n'ai plus faim.
- Comprenez juste que vos énergies sont très inclinées vers la mort et la non-vie en ce moment. Réalignez juste votre essence à la vie, de la manière que vous entendez. Vous avez de nombreuses manières de faire.
Merci pour la plateau.

La Kaymeri reprend des fruits et continue son repas en silence.
Asenath lui répond :
- J'y réfléchirais. Mon pèlerinage me donnera peut-être des occasions pour cela.
Elle se lève alors calmement, et jette un regard à Elias :
Je vais prendre un bain. Tu peux rester avec Cyssh. J'irais dormir aussitôt après.

Elle part sans rien dire de plus vers les chambres, laissant les clefs pour les deux autres chambres à Cyssh et Elias
Elias s'incline sur le passage d'Asenath, puis la suit du regard jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans la cage d'escalier. A ce moment il se tourne vers Cyssh et l'observe impassible, tout en restant debout.


Cyssh soupire
- Nous voilà en tête à tête Elias.
- En effet, Cyssh.
Puis il ajoute avec sarcasme : Tu ne t'enivres pas ce soir ?
La Kaymeri tapote la table du bout du doigt
-Plus besoin de faire d'effort quand la maîtresse est partie ? Mais j'apprécie l'idée. Serveur, une liqueur s'il vous plait.
Elle repousse l'assiette en bonne partie vide avant de reposer son regard sur Elias
Qu'allez-vous bien pouvoir faire pendant  tout ce temps ? Nous allons être loin d'Arlys pendant presque deux ans.
Elias sourit, et répond :
Je suis touché que tu te préoccupes de mon sort. Mais ne t'inquiète pas pour moi, il y a toujours fort à faire pour servir ma maîtresse, même quand elle est absente.
Les projets ne manquent pas, je crains même que vous ne vous absentiez pas suffisamment longtemps pour que je puisse tout accomplir avant votre retour.
Mais ne sois pas trop impatiente, tu n'es pas encore débarrassée de moi. Je vous accompagnerai jusqu'à l'entrée de Cytallid.

Je suis curieux de rencontrer ta tribu.
- Ma tribu... est un peu plus au sud que l'entrée de Cytallid. Vous n'aurez pas cette chance.
- Quelle tristesse. Je pensais qu'elle était située dans la région avant la sortie des souterrains avec les kaymeris vivant en ces lieux.
Cyssh prend le verre qu'on lui a servit et boit une gorgée.
- Vous avez oublié ? Je vous ait dit que je viens d'un désert de sable gris.
- Ou alors vous l'avez dit à quelqu'un d'autre et vous confondez ?
De toutes manières ce n'est pas ce qui me questionne le plus actuellement.

Le mort-vivant fixe la kaymeri et dit d'un ton froid :
Allez vous accompagner Asenath jusqu'au temple ?
Cyssh sourit, révélant ses dents blanches.
- Cela ne me pose aucun problème pour me rendre jusque devant la porte de la prison d'Allid. Mais cela risque d'être une autre paire de manches pour Asenath.
La Kaymeri s'adosse à sa chaise.
Son Kadai est gardé par des hommes-oiseaux étranges.
A vrai dire, je ne m'étais jamais intéressé à eux avant.

Elias s'approche de la table tout en fixant Cyssh, et prend finalement place sur la chaise occupée encore récemment par sa maîtresse dans un fracas métallique retentissant.
- Qui sont ces êtres hybrides ? Sont-ils liés à Alid ?
- Non... en faites, je penses qu'ils sont de la même engeance que votre maitresse. Juste "différents".
Je n'ai pas tout compris des Alfars, à vrai dire. J'ai comprit qu'ils gardaient le Kadai d'Olori et du reste...

- Je vous prie de ne pas parler de ma maîtresse sur ce ton et avec des termes aussi offensants, Cyssh, dit Elias sur un ton soudain glacial.
Puis il prend une mine pensive avant d'ajouter :
En effet il serait étonnant que les alfars ne soient pas présents en ces lieux. Après tout ils sont censés garder les kadais, même si ces "gardiens" ont connu différents sorts, et semblent peu nombreux à s'être acquittés de leur tâche jusqu'au bout, comme pour Cyt.
Il hausse les épaules et ajoute :
Mais ça ne me concerne pas de toutes manières.
- Cela nous concerne si Asenath se fait tuer.
- Asenath est intelligente et a suffisamment de puissance pour accomplir cette quête elle-même. Si elle n'y parvient pas, la raison de son existence s'effondra à ses yeux.
- Si vous le dites, je veux bien vous croire. Je ne l'ai pas connu autant de temps que vous.
- Que les choses soient claires entre nous Cyssh. Je ne la sers pas sans raison. Elle possède quelque chose de spéciale. Et vous vous en apercevrez par vous même bien assez vite.
Asenath devra accomplir seule cette quête, et elle le sait.
Et j'ai toute confiance en elle.

Le chevalier noir dit ces mots avec assurances, tout en suivant du doigts les gravures ornant la garde de Carnage.
Il ne tient qu'à moi à présent de préparer les dernières cartes pour qu'elle entame la dernière étape de son incroyable destinée une fois qu'elle sera de retour, avec la bénédiction d'Alid.
Cyssh réplique :
- Il lui manque la bénédiction de Jehanne.
Elias relève la tête vers elle avec un grand sourire.
- Nous sommes d'accord, obtenir la bénédiction d'Alid est un jeu d'enfant à côté de celle de Jehanne.
Mais après tout la robe qu'elle porte n'est-il pas un signe que Jehanne porte déjà beaucoup d'attention à elle, bien plus qu'à d'autres mortels jusqu'à présent ?

- Jehanne est insaisissable. Nous devrions essayer de trouver une tribu de la mort pour obtenir des informations.
- Vous pensez que des Kaymeris vénérant Jehanne pourront la renseigner à ce sujet ?
- Hmpf, oui je penses que cela devrait aider, mais les tribus de la mort sont les plus rares.
- Quel est leur lien avec Jehanne ? Je pensai qu'il se tenait à l'écart des affaires des mortels.
- Je l'ignore pour tout vous dire.
Elias soupire, et lève la main en direction du comptoir.
- Serveur, une nouvelle tournée s'il vous plaît. Pour nous deux.
Cyssh, tapotant nerveusement son klave :
- Je sais, mais je n'ai pas de meilleur solution pour trouver des informations sur la bénédiction de Jehanne.
Attendant le serveur, Elias ajoute, le regard dans le vague :
- J'imagine que Jehanne lui-même est la clé.
L'artefact qu'il a offert à ma maîtresse pourra sans nul doute aider.
Mais je crains qu'en voulant à tout prix obtenir sa bénédiction, qu'elle ne fasse une terrible bêtise.
A vrai dire sa quête pour obtenir la bénédiction d'Allid m'effraie moins que celle de Jehanne.

-- Je crains qu'Asenath ne soit qu'un pion pour lui.
Elias sourit.
- Sur ce point, il n'est pas différent des autres kahaines.
Mais ma maîtresse n'est pas naïve à ce point.
Et comme je vous l'ai dit.
Il ne tient qu'à moi de rassembler les dernières pièces pour qu'elle y parvienne.

Cyssh lâche son klave pour récupérer son nouveau verre et le vider d'une traite.
- Pas totalement, certains Kahaines tissent un lien avec leur champion, certains même une certaine tendresse.
- Tu penses que Cyt est dans ce cas ?
Il me paraît encore TRÈS attaché à son empereur.

- Même Zeldsan, vous l'avez senti ? Cet air... ces mots. Il était déçu de son haut-prêtre.
- Zeldsan...
Elias attrape la choppe que lui sert le serveur et avale une importante gorgée. L'effet de la liqueur spécialement préparée pour les morts-vivants, manque de lui arracher un frisson en provoquant chez lui des sensations qu'il n'avait pas ressenti depuis très, très longtemps. Cyssh lui répond :
- Je ne saurai pas trop dire pour Cyt. Je le pense assez... ahum "paternel" envers ses créations.
Pour tout vous dire, mon peuple parle souvent très peu des pères à leurs filles. Parfois un mot ou deux.
Cyt est un peu notre père spirituel à toutes

- Alors que vous vénérez également Alid et Jehanne ? Amusant.
- Allid est plus une ancêtre, une "grand-mère".
- Et Jehanne ?
- Nous savons que nous avons une part de Jehanne, mais peu savent vraiment de quoi il en retourne. Les tribus de la mort se dédient à cette recherche, et elle ne partagent pas leurs secrets
Mais après tout, Jehanne semble encore plus énigmatique et secret que ces filles-là.
Donc, je suppose que cette manière de vivre est leur manière de rendre hommage à Jehanne.

-Mh...
Ne sont-elles pas dangereuses ? Qui sait jusqu'où pourrait les pousser leur fanatisme pour atteindre une entité mystérieuse qui reste hors de portée des prières et des rituels "classiques" ?

Cyssh se grattent la tempe.
- Je n'ai pas spécialement souvenir de ça. Peut-être sont-elles plus méchantes envers les petits chats que les autres filles ?
Mais compte tenu que vous et Asenath ne semblez également ne pas trop aimer les petits chats.

- Oh et bien dans ce cas j'imagine qu'elles devraient parfaitement s'entendre...
Elias boit une nouvelle gorgée, et ajoute :
Si vous le pouvez, rencontrer ces kaymeris pourraient être lui bénéfique. Si non, nous tâcherons de trouver une autre solution à votre retour.
Cependant, une interrogation me restera toujours : pourquoi êtes vous prêts à aller aussi loin pour Asenath ? Comme vous l'avez dit vous même, vous ne la connaissez presque pas. Et à l'origine vous ne l'aidez qu'en vous basant sur la vision d'u de vos chamans.
Je répète donc la question : pourquoi ?

Cyssh, avec un sourire, lâche :
- Solidarité féminine !
En disant cela elle repousse son verre vide.
C'est à Asenath de poser cette question.
Elias fixe la Kaymeri avec un regard froid et terrible, et reste muet quelques secondes, instaurant un silence pesant. Puis au bout d'un instant se lève et dit :
- Dans ce cas je vais prendre congé. J'ai à faire en ville. Bon repos... Cyssh.
Elias se dirige vers le comptoir pour régler l'addition, puis sort sans un regard de plus vers la Kaymeri.
- Comme vous-voulez Elias.


Dernière édition par Orryk le Jeu 10 Mai - 12:44, édité 4 fois
Orryk
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A Château-Tordu Empty Re: A Château-Tordu

Mer 9 Mai - 21:44
Plus tard.

Asenath s'est réveillée tôt.
Elle va rejoindre Minka aux écuries, qu'elle flatte calmement.
Quelques minutes plus tard, elle sort et après avoir avertit l'auberguste de son départ pour le château, elle se dirige en ville, seule, habillée de la Robe mais les ailes repliées.
Elle arpente les ruelles sombres et moins sombres, avant de se planter devant la Demeure de Valice mais n'y entre pas, ni ne s'approche.
Elle attend Elias et Cyssh tout en guettant la bâtisse, l'air serein.

Elle n'a pas à attendre le premier longtemps car Elias apparaît soudainement et rejoint sa maîtresse quelques secondes après qu'elle soit arrivée, comme s'il attendait sa venue dans l'obscurité, et se poste à côté d'elle en demandant :
- Vous êtes vous bien reposée, ma maîtresse ?
Au même moment la Kaymeri arrive après, l'air un peu plus fatiguée que ses deux compères. Sa peau rouge semble légèrement écailleuse par endroits, et elle semble pester à voix basse de manière incompréhensible pour Elias et Asenath.
Avant que Cyssh n'arrive, Asenath a un sourire en coin:
- Plutôt oui.
Jette un oeil quand la Kaymeri arrive, avant de faire tomber de nouveau son regard électrique sur Elias, murmurant:
Tu aurais pu la laisser se reposer, elle aussi.
Elle reprend un large sourire et parle plus fort cette fois:
Maintenant que nous sommes tous présents, nous allons pouvoir être reçu.
Elias regarde Cyssh tout en esquissant un sourire amusé à la plaisanterie d'Asenath, mais se dispense de remarques. Il se contente de tourner la tête vers sa maîtresse et dit dans une révérence tout en indiquant l'entrée du château :
Si vous voulez bien vous permettre maîtresse. Après tout c'est vous l'invitée de marque du seigneur Valice.

Asenath hoche la tête, et finalement avance la première, se présente devant les Portes, se présente aux gardes armurés de la tête aux pieds si bien qu'il est difficile de savoir quel genre de mort-vivant il s'agit. Le groupe peut entrer, et est amené devant Valice dans la salle du trône.
- Seigneur Valice.
Asenath hoche à peine la tête pour le saluer.
Valice se lève de son trône, avance d'un pas et adresse ses salutations à Asenath et Elias :
- Bienvenue Dame Asenath, bienvenue Sir Elias, bienvenue Dame Cyssh. Que me vaut votre visite dans ma modeste demeure ?
- Modeste.... Asenath a un petit rire amusé.
Je suis actuellement en chemin pour Cytallid, mais je tenais à vous remercier pour votre intervention et m'assurer également que vous n'aviez pas été trop amoché.
Elle lui jette un regard de haut en bas.
- Et visiblement, tout va bien.
- Je vous remercie de votre sollicitude. Vous poursuivez donc votre "mission" plus au sud ?
- C'est exact. Asenath remet une mèche derrière sa longue oreille pointue.
Je tiens cependant à développer mes amitiés avec les serviteurs dévoués de Cyt.
Elle jette un regard circulaire, mais voit qu'il n'y a personne si ce n'est les gardes à l'entrée.
Je pensais notamment investir le Kadai, puisqu'il est abandonné en ce moment.
Asenath n'oublie pas les Irkalla, mais son sourire indique très clairement qu'elle ne s'en inquiète pas.
-Très bien, si c'est ce que vous souhaitez. Je suppose que vous déjà planifié comment réaménager le Kadai de Cyt ?
- Les grandes lignes seulement. Le Maître d'Oeuvre sera Elias. Il s'occupera des détails en mon absence. J'espère que vous pourrez l'accompagner et l'aider s'il le désire ou en a besoin, notamment pour rétablir la salle de téléportation du Kadai. Son regard ne dévie pas, pas même pour se poser sur le Chevalier Noir
J'espère que nous pourrons nous entendre et crée des partenariats commerciaux qui dureront.
-Je l'espère également. Je devrais pouvoir détacher l'un de mes sorciers pour pourvoir aux réparations des installations magiques.
- Ce serait appréciable. Je ne manquerais pas de vous inviter à dîner quand le Kadai sera terminé. a un fin sourire amusé Mais pour l'instant, se dresse entre Cytallid et moi un obstacle de taille.... Elle pense à la Liche, mais cela semble évident.
Valice présente un fin sourire.
- Ce serait très appréciable. Quand à la liche, cela tient à vous : si vous souhaitez passer discrètement ou vous présenter en fanfare à sa porte. Si vous souhaitez aller jusqu'à elle ainsi, il vous faudra une escorte.
- Nous ne sommes jamais encore allés aussi loin au Sud et nous n'avons aucune idée de sa demeure, ni de la résistance de sa porte, mais ce n'est pas dans mon habitude de me faire discrète. . Elle se retient de déployer ses ailes qui sont légèrement repliées ; un mauvais réflexe.
Ni même d'où se cache son phylactère.
-Je vous avouerai que nous nous évitons soigneusement. La liche est un adversaire redoutable, de même que ses troupes, il ne déploiera l'échine ni devant une championne de Cyt, ni devant une championne d'Allid.
Cyssh se racla la gorge et annonce :
- On peut toujours la forcer à se courber.
Asenath a un large sourire qui rend assez inquiétante, principalement car le physique de l'alfar n'est pas particulièrement séduisant quand ses pupilles se rétrécissent et qu'elle laisse apparaître sa rangée de dents pointues.
- Nous ne lui demanderons pas poliment.

Valice s'assit sur son trône.
- Il ne vous reste plus qu'à avoir une armée pour l'atteindre.
- Nous irons petit à petit faire notre nid, à la façon de la vermine qui donne la vie au sein des chairs saines et fait que la nécrose et la gangrène s'installe.
Elle jette un regard à Elias, pour la première fois depuis qu'ils sont arrivés.
Nous trouverons un moyen de nous entendre. J'en suis persuadée.
Quitte à devoir nous renseigner pour savoir ce qu'il était avant d'être une Liche. Plus nous en saurons sur elle, plus il sera simple sera de la faire chuter.

Valice réfléchit et lâche :
- Beaucoup plus vielle que vous, plus jeune que moi. Demir était là quand l'empire a chuté. Un enfant brillant, le disciple du grand nécromancien Enir, la première liche.
Demir a tout apprit d'Enir, le sacré, le profane... son héritage divin a fait de lui un nécromancien les plus talentueux de notre empire.
Il n'a jamais été béni par Cyt, mais la bénédiction de la destruction coule dans ses veines.

- Une Liche non bénie de Cyt...
Asenath a un petit sourire amusé, moqueur
- Ne vous moquez pas, Demir est probablement un adversaire plus redoutable et retors que n'a pu l'être le haut-prêtre de Zeldsan. Se hisser au rang de Liche à sa seule force, sans l'aide de Cyt, est un exploit.
Mais si vous en finissez avec Demir, peut-être pourriez-vous faire revenir Enir ? Le grand prêtre de Cyt pourrait être d'une grande gratitude envers vous.

- Nous aurions sans doute à faire avec un prêtre-liche, mais faut-il déjà atteindre Demir. Je ne serais pas très efficace si je m'approche des portes. Je dois être une cible pour lui. Elle a un petit rire. Les présents des Kahaines ne sont pas toujours des cadeaux.
Nous verrons ce que nous pourrons faire quand nous aurons une armée dans ce cas. Ou peut-être que nous trouverons un moyen de piquer son orgueil. Toutes les Liches de ce bas monde le sont après tout.
-C'est indéniable.
- Et pourquoi ne pas utiliser votre armée, Valice ? demanda Cyssh. Vous êtes serviteur de Cyt, et Asenath sa championne.

Elias sort soudain de son mutisme et intervient avant que Valice ne puisse répondre :
- Si je puis me permettre... Ce ne serait pas une idée très judicieuse.
Cela affaiblirait considérablement nos forces, sachant que, les derniers événements ayant causé un certain bouleversement, nous ignorons de quoi sera fait l'avenir.
Sans compter qu'il suffit sans doute de vaincre Demir pour prendre le contrôle de son armée qu'il contrôle sans doute à l'aide de sa magie.
Encore plus si nous ramenons Enir.
Si nous parvenons à défaire Demir avec un faible effectif, les 2 armées ne feraient plus qu'une et notre puissance militaire augmenterait alors grandement, ce qui est toujours utile.

Se tournant vers Valice, Elias demande :
Valice, est-ce Enir qui a fait bâtir la citadelle ?
- Non Elias, c'est Demir qui a fait construire sa forteresse. Des Sentinelles arcaniques sont postés un peu partout. Même Adora n'arrive pas à rentrer dans la Citadelle de la liche.
- Voilà qui est embêtant...
L'a-t-il bâti sur une construction déjà existante ?

- Non. Après notre défaite, Enir s'est fortifié dans une caverne. Il contrôle sa forteresse, mais laisse passer les convois de marchandises.
Il envoi de temps en temps quelques troupes éprouver nos murs, mais aucune trace de lui.

- Sommes-nous sûr qu'il soit toujours et en permanence physiquement à l'intérieur de sa citadelle ?
- Qu'importe s'il est encore dans la Citadelle ou non, son enveloppe physique ne doit pas être au même endroit que son phylactère. A portée de mains, mais pas au même endroit.
C'est comme chasser deux lièvres à la fois.

- Demir est à la recherche de connaissance et de pouvoir, n'est-ce pas ? Dans ce cas il serait étonnant que sa forme physique reste enfermée dans le bastion. Il doit bien y avoir des moments où il doit se réapprovisionner en matériel, ingrédients et supports d'études.
En sortant mais en conservant son phylactère bien à l'abri dans sa forteresse imprenable, il s'assure une résurrection à l'abri, quoi qu'il arrive.
Il est fort probable qu'il utilise ces assauts mineurs pour détourner votre attention pendant qu'il entre ou sort de sa forteresse.
A quelle rythme les attaques ont-elles lieu ? Sont-elles régulières ou aléatoires ?

- On pourrait faire attention aux allers et retours en postant des espions afin d'observer les mouvements... et de les couper, accessoirement. Asenath passe sa main sur son aile.
Il ne se risquerait pas à sortir pour une simple provocation... Elle jette un regard à Elias.
Mais l'on pourrait utiliser un appât, dit-elle en sortant calmement de sa besace le Livre Ancien de la Folie.
- Les attaques sont assez aléatoire dans leur rythme... mais l'idée avec un tel artefact vaut le coup d'être essayé. Mais l'attirer est une chose, le vaincre une autre, trouver son phylactère pour le détruire une dernière.
- Les Liches ne réapparaissent pas aussitôt après avoir été vaincu.
Asenath garde sous le bras le Livre, et ajoute :
Juste assez de temps pour trouver le phylactère... avec l'aide d'Enir, peut-être.
Elias regarde Asenath avec un grand sourire satisfait. Puis se tourne une nouvelle fois vers Valice pour lui poser une autre question :
- Afin d'augmenter nos chances de réussite, renforcer nos forces ne serait pas une mauvaise chose.
La dernière fois vous m'aviez appris que Silas se trouvait dans le caveau des chevaliers noirs et tentait de créer son propre ordre de chevaliers noirs. Nous ne devrions donc pas forcément nous attendre à obtenir de l'aide de sa part, même si j'aimerai le rencontrer pour échanger avec lui : après tout, nous sommes tous les deux des macabres.
Mais je m'interroge surtout sur la région des banshees : quand est-il de vos relations avec elles ?

- Rien de bien intéressant avec les banshees. Ce sont des esprits tourmentés.
- Sont-elles neutres où il y a-t-il un moyen de les utiliser à notre avantage ?
- Elles sont neutres mais il y a bien un moyen de les faire rejoindre notre cause.
N'attendez juste pas trop d'elles.

- Vous ne semblez guère les apprécier.
- Elles ne sont du genre à avoir une conversation intéressante pour tout vous dire.
- ... Je vois.
- Ce sont loin d'être des morts intelligents.
Elles sont aussi dangereuses que des Stryges
Elles sont plus proches de bêtes dangereuses que de vous.

- Peuvent-elles constituer une menace lors de notre traversée pour atteindre Cytallid ?
- Non, à moins que vous ne vous rendiez directement au caveau y chercher de vieux trésors.
- Je pourrais passer discrètement à l'aller... Elle jette un regard à Elias.
Nous ne sommes pas pressés d'affronter Demir. Nous avons mieux à faire dans un premier temps.
Minka est capable de nous camoufler avec des sorts d'illusion. Ils seront sans doute repérés, mais nous serons déjà loin à ce moment-là. Et si jamais des troupes sortent... nous les éliminerons tout simplement.[/b][/color] En disant ces mots elle range calmement le Livre de la Folie dans sa besace.
- Leurs sentinelles arcaniques détectent les invisibles, c'est bien pour ça qu'Adore n'arrive pas à rentrer.
Mais vous pouvez juste contourner la citadelle.

- Mh.. Ils ne regardent jamais hors de la Citadelle ? Si j'étais eux, je m'en voudrais. Laisser la Championne de Cyt aller et venir librement...
- Il concentre ses forces sur sa citadelle pour la protéger, mais il ignore un peu tout ce qui passe suffisamment loin.
Heureusement, sinon nous n'aurions pas de possibilité de commercer avec Cytallid.

Asenath hoche doucement la tête.
- Je vois. Alors nous contournerons simplement la Citadelle. A l'aller. D'ici mon retour, j'espère que tu auras une armée, Elias, sans quoi ton titre de chef des armées n'aurait aucun sens. Elle a un sourire en coin.
Elias sourit à son tour et répond :
Ne vous inquiétez pas Dame Asenath, tout sera fait pour accueillir votre retour dans les meilleures conditions.

Cyssh, silencieuse depuis longtemps, intervient soudain :
- Trop risqué à mon sens.
Asenath et Elias sont très... particuliers.
Si nous passons, la liche va le noter, et quand Elias remontera, elle va en déduire qu'Asenath finira aussi par remonter.
Et nous tendre une embuscade quand nous revenons.
Voir même à Elias quand il rentrera à Valombreuse.

- C'est pour ça que je ne compte pas faire le retour seul, chère Cyssh.
- Cela ne reste pas suffisant.
- Jusqu'à maintenant, nous avons fait des choix dangereux, nous avons pris des risques et nous avons toujours réussi à en sortir vainqueur. Elle jette un regard à Cyssh.
S'ils veulent nous surprendre à mon retour, c'est nous qui les surprendrons. Nous sortirons de Cytallid et nous marcherons dans ce cas sur la Citadelle pour ne pas les décevoir. Il suffira de se coordonner avec Elias afin de mener une attaque sur deux fronts. S'ils nous tendent une embuscade, leur force à la Citadelle sera moindre. Ce serait une erreur de leur part, et une occasion en or.
- D'ailleurs Valice, vous n'avez pas mentionné que Demir est en guerre avec Silas. Ni la raison de ces deux guerres.
- Demir cherche à mettre la main sur une lame de chevalier noir.
- Voilà.
Et vous envoyez Elias avec Carnage. Sans le prévenir.

Asenath hausse les épaules.
- Dans ce cas, faisons simple. Elias ne nous suivra pas jusqu'à Cytallid. Il restera ici, à Chateau-Tordu. Je n'ai pas besoin de lui pour atteindre la Terre consacrée d'Allid.
- C'est également dangereux.
Vous avez la marque de Cyt, sa bénédiction, une robe offerte par Jehanne.
Vous êtes une petite lumière attirante pour de nombreux poissons.

- A moins qu'il ne vienne lui-même me chercher, Cyssh, je ne crois pas devoir m'inquiéter. Le regard bleu électrique d'Asenath braqué sur Cyssh est terrible.[/b][/color]
- Je ne parles pas nécessairement de la Liche.
Silas pourrait aussi sortir, mais j'ai bien espoir qu'il se plie encore aux règles de son ordre.
- Difficile à dire.
- Alors je l'affronterais si ce doit être le cas. Elle prend sur ces mots un petit air piqué d'orgueil.
- Comprenez que qu'importe notre choix, nous aurons à affronter quelqu'un.
- Je ne suis pas fragile comme tu as l'air de le croire.
- Alors autant garder Elias à votre côté.
Ce n'est pas une question de fragilité.

Elias se tourne vers Valice :
- Une alliance de circonstance ne pourrait-elle pas être imaginée avec Silas ?
- Mh... Elle regarde Valice. La Liche ou Silas, quel est le pire de ces requins ?
- C'est une question que quitte à affronter un dangereux ennemi, je préfères avoir un compagnon d'arme en qui j'ai confiance, qu'un vide.
Mais pour ça, j'ai besoin de connaître les raisons pour lesquelles il a renié notre ordre pour faire cavalier seul.

- Silas a toujours été un peu égoïste. Ou du moins, son allégeance à Cyt passe après celle envers sa femme.
Elias sourit à cette réponse.
- Nous nous rapprochons sur ce point. Du moins en partie.
Cela ne m'étonnerait pas que Chrysèle ait motivé Silas à devenir Roi. Elle a toujours été ambitieuse.
- ...
Cyssh pouffe de rire.
- Ahum, pardon.
- ...
- Autrement, pour vous répondre Asenath...
Cette dernière lance un regard terrible sur Cyssh.
Les deux sont des dangers certains.
Mais Silas peut être raisonné à mon sens.

- Votre amitié pour lui parle Valice, vous ne l'avez pas vu depuis longtemps.
Ce qui retient Silas de venir prendre votre royaume, c'est qu'il doit passer la citadelle de la Liche.

- ...
- Si on s'en tient aux faits, Silas n'a des désaccords qu'avec vous et la liche.
Etant donné le danger que constitue la liche pour nous les chevaliers noirs, cela m'étonnerait qu'il refuse une alliance d'opportunité.
Je pourrai arranger cette alliance, cependant je ne veux pas me mêler dans vos querelles pour la royauté.
Une fois la liche tombée, réglez entre vous vos différents.

- Considérez quand même Silas comme un adversaire dangereux
C'est un combattant aguerri, avec quelques siècles d'expertises derrière lui.
Du reste, une alliance est possible, mais si Cyssh a raison, vaincre la liche risque de briser un équilibre des forces dans les royaumes souterrains.

- ...
Asenath se taisait, même si ses yeux qui regardent en coin la trahissent - elle réfléchit profondément
Vous avez peur qu'une fois la Liche disparue, Silas ne vienne vous chercher ? Les yeux électriques de l'alfar sont perçants, elle a l'air de scruter le visage du vampire comme si elle pouvait lire à travers.
- Je ne pense pas, répond directement Elias à sa maîtresse.
Car nous aurons redonné à Enir la possibilité de se réincarner.
La véritable question est : quelle position prendra Enir ? Potentiellement il pourrait entretenir le statuquo pendant un moment.
- Puis-je suggérer un changement d'objectifs à moyen terme, dame Asenath ?
- Suggère,  dit Asenath en secouant légèrement la main.
- Délayer le pèlerinage au Kadai d'Allid pour remettre de l'ordre dans l'empire souterrain.
Les ailes de l'Alfar s'abaissent légèrement, de même que ses longues oreilles.
- Je proteste. Cela vous coûterait trop de temps. Même si nous arrivons à obtenir une alliance entre les deux camps, qui sait combien de temps durera le siège de la citadelle ?
- Si je ne me rapproche pas bientôt d'Allid, mes mains seront peut-être trop rouge de sang pour qu'elle ne m'accueille...
Pour la première fois, le regard d'Asenath est troublé.

- La championne de la trinité a des objectifs bien plus importants que s'occuper de querelles souveraines.
- Ces querelles sont celles de l'empire de Cyt. Y remettre de l'ordre est un devoir de la championne de Cyt, et donc de la championne de la trinité.
Nous ne sommes pas des humains, nous ne mourrons pas de vieillesse. Nous avons tout notre temps.

Asenath se masse les tempes, semble réfléchir.
- Pour unifier le royaume... il faut fédérer ou écraser...
- Trop s'occuper de l'empire de Cyt dans un premier temps réduira ses chances d'obtenir la bénédiction d'Allid, vous l'avez vous même évoqué.
C'est pourquoi elle a besoin d'hommes de main pour l'aider à accomplir ses desseins.
Cependant je veux bien reconnaître que même un aller simple à proximité de la citadelle reste dangereux...
Elias regarde Asenath, puis se tournant vers le reste de l'auditoire et notamment Valice, dit :
- Mes excuses, mais je souhaite m'entretenir un instant avec ma maîtresse en privé. Seul.
Elias ponctue son dernier mot avec un regard insistant vers Cyssh.
Sans attendre l'accord de leur hôte, le chevalier s'approche de sa maîtresse et lui proposant son bras, dit :
Maîtresse, si vous me le permettez...
Asenath est étonnée du revirement de situation mais à détourné des deux autres et attrape calmement le bras d'Elias; un peu plus loin:
- Je t'écoute.

Asenath a son bras, Elias marche calmement vers une terrasse donnant sur la ville à l'agencement étrange, suffisamment loin de toutes oreilles indiscrètes, et dit sur un ton bas pour plus de sécurité :
- Je m'excuse profondément, mais je crains devoir vous laisser dès à présent continuer votre pèlerinage jusqu'à Allid.
Son visage est sévère, preuve qu'il a pris cette décision à contrecoeur.
Nous ne pouvons ignorer la menace que représente la liche, et ma présence à votre côté ne ferait que vous mettre d'avantage en danger, et cela je ne peux le supporter.
Je vais donc faire mon nécessaire pour attirer son attention le temps de votre passage.
Et au passage : malgré l'aide qu'il nous a fourni contre Bévône, je n'ai pas entièrement confiance envers Valice.
Il est encore bien trop focalisé sur l'empereur, et ne constitue donc pas un allié dont on ne peut pas douer.
Pendant votre absence, je vais m'assurer de mettre de l'ordre dans l'empire afin que vous puissiez y imposer votre gouvernance et contrôle à votre retour.

Asenath hoche la tête d'un air calme
- Je devrais y arriver seule.
Que Valice soit un allié de circonstance mais ne me sois fidèle n'est pas important.
Je n'ai rien contre le fait que tu joues quelque peu avec les différents chefs du coin, mais...

Elle effleure doucement la main sur le pommeau de Carnage avec un petit sourire.
Ne la perds pas. Soudain elle retire ses doigts avec un mauvais sourire, comme si elle venait de se faire piquer.
Et si elle continue, on la fera de nouveau lisser...
Instinctivement Elias pose une main puissante sur la garde de Carnage comme pour la punir tandis que son visage de crispe le temps d'un instant, puis se reprend. Inutile de vexer l'épée, surtout qu'il allait devoir compter sur elle dans les prochains jours. A la place, Elias retire ses gants métalliques et, prenant délicatement la main douloureuse de sa maîtresse pour la masser tendrement, dit avec un sourire :
- Ne vous inquiétez pas. Tout sera fait pour accueillir glorieusement votre triomphant retour.
Jetant un regard en arrière, il ajoute avec sarcasme :
Nous ne devrions pas les faire plus attendre, sinon nous risquons de faire des jaloux.
Asenath a un sourire amusé :
- Tu es la seule créature en qui j'ai confiance, Elias. Je ne doute pas que tu feras tout ce que tu peux, ou que tu mourras.
Passe devant Elias sans l'attendre, et rejoint de nouveau la salle où se trouve Valice
Excusez-nous pour l'attente.
Elle se plante de nouveau face au trône et finalement reprend :
Seigneur Valice, je ne retire pas ce que j'ai dit et je vous confis mon serviteur le plus dévoué.
J'espère que vous en prendrez grand soin.
Quant à nous,
jette un regard à Cyssh, nous ferons comme nous avions dit.
Nous partirons dès que possible pour Cytallid.

Elias hoche la tête pour confirmer silencieusement les consignes de sa maîtresse.
- Faites comme vous l'entendez. N'avez-vous pas besoin d'autre chose pour entreprendre votre voyage vers Cytallid ?
- Je ne serais pas contre des vivres, au moins jusqu'à notre arrivée aux abords des premières tribus. Elle regarde Cyssh.
Est-ce que tu nous conseilles autre chose ?
- Je peux vous fournir des vivres. Le voyage aurait été plus simple si Adora était là mais vous allez devoir faire sans.
Asenath hoche la tête avec un sourire.
- Plus simple, oui, mais à vaincre sans périls, on triomphe sans gloire.
Si j'avais aimé la facilité, j'aurais choisi de n'être que la Championne de Cyt.

Elle remet en place une mèche de cheveux
Je te remercie pour les vivres dans ce cas.
Elias reste impassible, cachant ses sentiments, mais son regard envers sa maîtresse malgré tous ses efforts trahit une pointe de mélancolie, très vite dissipée.
- Je vais vous accompagner jusqu'au portes de la ville.
Asenath se tourne vers Cyssh.
- Je te charge de prendre les vivres qui nous seront offerts. Nous nous retrouvons aux portes.
Elle fait une légère révérence vers le vampire.
Nous nous reverrons, Seigneur Valice. Sur ce elle tourne le dos et finalement sort du palais puisque tout a été dit.
-Très bien Asenath. Ne devrions nous pas nous procurer du matériel supplémentaire ?
Asenath, en train de partir, répond :
- Nous avons déjà fait le plein à Argem, mais si tu as d'autres achats à faire, fais comme bon te semble. Elias paiera.
- C'est bon de mon côté.
Déjà sur les talons d'Asenath, Elias l'escorte sans un mot jusqu'à Minka.[/b][/color]
Orryk
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Jeu 10 Mai - 10:12
Asenath marche en silence, même si dans le fond ça lui fait quelque chose de quitter Elias, mais elle ne sait pas exactement quoi...
Finalement elle s'arrête devant Minka, avant de monter sur cette dernière. Le silence prend place, jusqu'à qu'Asenath pose son regard bleu électrique sur Elias et se met à ricaner.
- Tu as l'air si inquiet...
penche légèrement la tête, avec un petit sourire en coin, particulièrement effrayant
C'est la première fois que nous nous séparons depuis ce jour.
Ne te laisse pas submerger par tes émotions, Elias,
dit-elle tout en essayant de s'assurer elle-même, mais malgré ça son masque reste impeccable devant son chevalier.
Elias sourit légèrement, avec une pointe de tendresse, aux répliques de sa maîtresse. Il voit bien qu'elle cherche à se rassurer, à ne pas paraître faible devant lui. IL ne tenait qu'à lui de lui faire honneur.
- Ne vous inquiétez pas maîtresse, je saurais surmonter cette épreuve et vous faire honneur.
Mais avant que vous ne partiez, j'aimerais vous laisser un présent.


Fouillant dans sa besace, il en ressort un paquet, résultat de ses pérégrinations nocturnes. Il met alors un genoux à terre, et tendant le paquet devant lui d'une main, le déballe de l'autre, dévoilant soudain un magnifique collier en argent. Sur le médaillon central est incrusté un saphir d'un bleu aussi électrique que les yeux de sa maîtresse. S'articulant autour, gravés sur la pièce métallique, apparaissent les trois symboles de la trinité : la vie, la non-vie et la mort.
L'objet dégage une forte aura magique, signe qu'il est enchanté. Et l'esprit de l'Alfar est suffisamment affutée pour déceler un second enchantement, celui d'un sort de rappel.
Elias tend vers sa maîtresse le présent qu'il a fait fabriquer pendant qu'elle se reposait. Son visage est marqué d'une détermination et d'une fidélité sans faille.
Asenath a un sourire doux, remet une mèche derrière son oreille pointue comme à chaque fois que quelque chose la gêne ou la trouble, avant de prendre calmement le présent, du bout des doigts, comme si elle pourrait s'y blesser.
- J'ai donc ta bénédiction...
Elle a un petit sourire en coin, mais est touchée, ses yeux brillant, plus clair, plus électrique alors qu'elle l'attache d'elle-même autour de sa gorge. Ravale sa salive assez difficilement, glissant ses doigts dans les plumes de Minka.
Si je suis aux portes de la mort, où le collier me ramènera ?
Elias sourit, tout en admirant la beauté de sa maîtresse et à quel point le collier lui va à ravir. Il doit fournir un effort considérable pour sortir de sa contemplation et répondre à la question d'Asenath.
Avant de répondre, il sort un second objet de son sac, pas emballé cette fois-ci : une simple bague en argent, avec le symbole de la trinité également gravé. L'objet est aussi enchanté, et dispose également d'u sort de rappel. En se concentrant, l'alfar peut discerner que l'aura des 2 objets se font échos entre eux, comme des balises.
- A moi. Ou plus précisément à cet anneau. Si vous êtes en danger, l'enchantement vous ramènera à moi pour que je puisse vous protéger.
Mais ce n'est pas tout.
L'enchantement est de la meilleure qualité possible, je m'en suis assuré.
Ainsi, si vous en avez le besoin, vous pourrez à l'inverse m'appeler pour que je vous aide.

Après un bref silence, il ajoute avec un sourire : Bien entendu, tant que vous serez en Cytallid cela risque d'être compliqué, encore plus si vous vous trouvez devant Allid... mais sachez que la possibilité existe.
C'est ainsi qu'Adora a pu appeler Valice pour qu'il nous aide lors de notre confrontation contre le Haut-Prêtre
Quand Elias sort la bague et qu'elle capte le lien qui les unit, les joues d'Asenath deviennent légèrement plus foncées malgré elle et ses oreilles s'étirent vers le haut à la façon des chats.
- C'est compris.
Asenath a un petit sourire en coin
Que ferais-je sans ton esprit aiguisé...
- Hélas, vous allez devoir vous en passer. Mais je ne doute guère que votre intelligence acérée saura faire face à de nombreuses situations.
Et dans le doute, pour les situations où cela ne suffise pas... Vous avez Cyssh.

Minka, comme si elle avait compris, émet un caquètement désapprobateur à l'encontre d'Elias qui surpris, a un petit mouvement de recul, avant d'ajouter avec le sourire :
Ah... Et Minka aussi bien évidemment.

Cyssh observe la scène du coin de l'oeil. Ce n'était pas sa culture mais elle connaissait un peu certaines coutumes des autres peuples. Elle avait un petit sourire en coin, jugeant la scène un petit peu mièvre et inhabituel.
Asenath a un petit rire, caressant la nuque du volatile
- Ne va pas lui faire froisser une aile, je vais en avoir besoin.
Minka est une alliée de choix, et de même que toi, elle ne saurait me trahir.
Elle tapote la tête du piaf.
- Bien.
Le visage d'Elias redevint soudain sérieux et grave.
Vous devez partir à présent.
Un long chemin vous attend.

Asenath hoche doucement la tête, inspire profondément puis détourne le regard, reprenant un air plus sérieux.
- Ne me déçois pas, Elias.
Ne détourne pas son regard électrique de l'horizon
Et tu peux venir, Cyssh. Nous partons.
Sans avoir besoin de le lui ordonner, Minka se met à avancer en piaillant
- Bon courage Elias, tu vas en avoir besoin.
Cyssh met son klav sur son épaule et monte sur le phoenix.
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Orryk
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Jeu 10 Mai - 10:16
A venir.


Une petite heure après être sorti de l'étonnant édifice, Elias repasse les grandes portes du château et retrouve Valice. Tout sentiment a disparu de son visage. Seul persiste son éternel sourire charmeur :
- Et bien, nous voilà en tête à tête, Valice.
- En effet Elias.
Valice est sur son trône, l'air un peu affable
Que puis-je faire pour un confrère chevalier noir ?
- A vrai dire... Rien. Je tenais juste à vous dire que je vais quitter la ville pour visiter le royaume. Depuis ces derniers événements je n'ai eu guère de temps pour explorer, et je dois dire que la région me plaît beaucoup. Je reviendrais sans doute d'ici quelques temps pour que nous discutions plus sérieusement du cas de la liche.
Oh et remerciez Gloire pour moi. Je m'en suis séparé assez précipitamment la dernière fois et je n'ai pas eu le temps de la remercier comme il se doit pour sa précieuse aide.(modifié)
- Gloire a apprécié être avec vous, et elle vous remercie de vos sollicitude.
- De même.
Sur ce je vous remercie également pour votre accueil et bienveillance Valice, et je vous laisse à vos affaires.
- Si vous devez explorer, je ne peux que vous conseiller de commencer par la plaine des goules.
Des combats, des trésors, et des peuplades primitives à dominer.

- Mh... en effet, cela paraît intéressant. Je vais sans doute suivre conseil et y faire un tour. Merci Valice. Sur ce je vais prendre congé. Au revoir... et à bientôt.
- Au revoir chevalier Elias, faites bonne route sur ces terres.
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